Un peu d’histoireCe groupe s’est installé dans la petite
ville d’Olympia. Elle avait été abandonnée depuis des années, et était en cours de
rénovation au moment de l’épidémie après avoir été acheté par un promoteur immobilier. Cette cité était destinée à devenir l’exemple de ce qui se fait de mieux en termes de ville autosuffisante et verte. Pendant les travaux, des barrières en tôle avaient été construites pour protéger le chantier et le matériel.
ChronologieMerci de visiter
cette annexe.
OrganisationOlympia est un modèle de démocratie dans sa forme la plus pure, étant donné que
chaque habitant participe aux décisions. C’est toujours la majorité qui l’emporte, et en cas de litige, c’est au Maire de la ville de trancher. Généralement, il a le dernier mot afin d’apporter un consensus dans les débats. Tous les habitants participent à la communauté et à son bon fonctionnement, et chacun a le droit à la parole sans aucune distinction ni restriction. Cela rend les prises de décision plutôt lentes malheureusement, et ce n’est pas toujours aisé de trouver des compromis entre les différents avis.
Les olympiens continuent de
vivre comme avant l’épidémie. À l’intérieur des murs de la cité, le temps semble s’être arrêté. L’apocalypse n’a jamais eu lieu. Lors des raids, ils accordent autant d’
importance aux œuvres d’art et aux souvenirs de la civilisation qu’à la nourriture et aux objets nécessaires à leur survie. La
tolérance est un point indispensable au bon fonctionnement de cette communauté. Personne ne juge et ne doit juger son voisin tant que les règles de la société sont respectées. C’est un groupe
ouvert et parfois un peu naïf dans leur attitude. Ne vous y trompez pas cependant ils sont parfaitement
capables de combattre corps et âme pour protéger leur confort et leur petit coin de paradis. Ils sont plutôt accueillants, et chaque nouvel arrivant est étudié par les recruteurs. On lui attribue une maison et on lui trouve un travail pour l’aider dans son intégration, qui est supervisée par un parrain.
Les faux-pas et infractions sont jugées par un tribunal et des jurés. La justice se veut impartiale et équitable. Les sanctions peuvent aller d'une simple réprimande à l’exclusion du camp, mais ce dernier cas est extrêmement rare puisque cela équivaut à la peine de mort.
Maintenir la société moderne en place est le fondement de cette communauté.
Au quotidienChaque famille
possède sa propre demeure, qui lui est attribué en fonction de l’espace nécessaire aux membres de la famille. Certains regroupements peuvent être effectués pour des personnes ayant voyagé ensemble, ou des groupes soudés. Ces résidences comportent tout le confort moderne. Eau courante et électricité. Certains bâtiments sont dédiés aux institutions jugées nécessaires à la société. Il y a une mairie qui accueille tous les habitants de façon régulière pour prendre des décisions. On trouve une infirmerie et une armurerie, même si leur réserve de munitions s’épuise rapidement. Les rôdeurs approchant le camp sont systématiquement éliminés, rarement du premier coup. Une école accueille les jeunes enfants. Les cours comportent autant des notions élémentaires comme les mathématiques et la géographique que des cours pratiques de défense et de survie. Après tout l’éducation doit s’adapter à ce nouveau monde. Les Olympiens comptent le plus d’enfant parmi leurs membres.
L’hygiène est très stricte. Ayant accès à l’eau chaude, tous les résidents sont tenus à un minimum d’hygiène digne de l’époque pré-apocalyptique. Les maladies sont plutôt rares au sein du camp.
Les olympiens
cultivent la terre. Leur production est moins importante que celle des Riders, mais elle est beaucoup plus variée. Plus qu’un champ, c’est un potager qui est entretenu dans la cité par tous les habitants. C’est le trésor de cette communauté. Le troc et l’échange sont leurs seuls moyens de survivre, compte tenu de leur faible rendement. Heureusement pour eux, les médicaments possèdent une valeur marchande très importante dans le monde actuel. Certains d’entre eux
chassent pour compléter leur vivre. Les
raids sont très rares et concernent souvent des médicaments et des bibliothèques. Généralement les équipes se composent de deux ou trois personnes, douées pour passer inaperçues et se faufiler au cœur des agglomérations.
Les sorties du camp sont plutôt rares.
La sécurité est plutôt sommaire. Les olympiens ont une grande foi dans les tôles les séparant du monde extérieur, même si il existe quelques tours de guet autour de la ville. Les sentinelles ne sont pas forcément très vigilantes. Aucune arme à feu n’est autorisée au cœur de la cité, à l’exception des gardiens de la paix chargé d’assurer la sécurité des résidents et de faire appliquer la loi.
Les
fonctions au sein d’Olympia sont aussi variées qu’elles pouvaient l’être avant l’épidémie. Il existe un maire, des conseillers, des instituteurs, des médecins, des gérants, un shérif, des gardiens de la paix… Chaque résident se voit attribuer un rôle en fonction de ses compétences.
RelationsLes
mineurs d’Hamilton sont extrêmement bien vus par les olympiens. Ils effectuent de nombreux échanges, et même parfois des raids communs.
Les
crimson riders leur sont utiles, mais les olympiens se méfient des cavaliers. Le troc est indispensable à leur camp réciproque, mais les transactions s’arrêtent à cette nécessité. Même si la principale utilité des olympiens pour les Crimson se trouvent dans la présence de médecin dans leur camp.
Les
chacals sont les tortionnaires. Les olympiens représentent des proies faciles pour les pillards, et chaque sortie d’Olympia amène presque systématiquement une attaque ou une provocation de la part des chacals. Les contacts avec cette bande sont extrêmement limités, et les olympiens préfèreraient ne pas en avoir du tout.